Le 12 juillet 1949
(Sujet : les vertus de la prière du chapelet)
Jeudi 1er novembre 1951
On raconte de certains : après une longue quête, on trouva parmi les cailloux, au bord de la mer, une pierre capable de transformer tout corps sur lequel on la dépose, en or ! Cette force qui lui est accordée, n’est qu’une illusion. On aurait pu la trouver dans un autre corps – c’est-à-dire dans le chapelet de la Sainte Vierge ! Ce chapelet béni, doit se trouver entre nos mains, cette pierre précieuse, que nous tournons respectueusement entre nos doigts, et c’est alors que nous voyons que le chapelet sacralise tous nos affaires et tous nos comportements et les transforme, comme la pierre déjà citée, en un or céleste, c’est-à-dire en l’or des bienfaits, conçu pour qu’il soit emmagasiné dans les armoires célestes qui ne se ruinent jamais <br>(Luc 12 : 33-34)
Je vous supplie, ma tendre Mère Marie, pour le grand amour que votre pur cœur a ressenti pour Jésus, votre seul fils, de prendre mon faible petit cœur et de le remplacer par le cœur de Jésus, dont les battements sont ceux de la vie éternelle.
Je vous le demande, Mère Marie, sachant que ce cœur divin, si il m’est donné, il ne portera pas la vie à mon faible corps seulement, comme c’était le cas avant, lorsque je vivais avec mon propre cœur, mais il portera la vie à toute l’humanité. Et de cette manière son don pour moi sera plus parfait, moi, auquel on a offert la chance d’être le représentant de Jésus sur terre, comme ce qu’on dit : « le prêtre est un second Jésus ! »
Le 16 octobre 1974
Le 29 Avril 1949
…et j’ajoute : Tout ce que je fais de vos travaux grands et adorés, vous avez, vous-mêmes choisi de les réaliser par le biais de mes faibles mains ! C’est ainsi que vous avez eu la générosité, mon Dieu de me faire part de votre sacerdoce, et c’est déjà le don le plus parfait. Vous m’avez même donné la force de fonder, dans le champ de votre Eglise, une institution qui veille à la bonne formation des filles de votre peuple, pour qu’elles puissent jouir d’une vie immaculée à l’instar de votre mère Marie, et vous m’avez accordé la grâce de fonder une congrégation pour votre amour, « la congrégation des Sœurs Missionnaires du Très Saint Sacrement ». Oui, je l’avoue de nouveau. Je n’avais aucune volonté et aucune capacité personnelle en tout cela. Votre cœur aimable, seul, a planifié, préparé, et réalisé, tout cela pour moi et à travers moi, afin de glorifier votre nom, et annoncer votre amour et votre pouvoir, ainsi que pour la vie et pour la joie de mes frères, les humains, que vous avez voulu que mes filles les sœurs et moi, participent avec vous à leur salut.
La Vierge Marie aime les pêcheurs les plus fatigués, et elle a pitié pour eux beaucoup que pour ceux qui jouissent d’une vie saine, vu qu’elle est consciente de leur misère. C’est ainsi qu’il faut que nous aimions, que nous tolérions et que nous ayons pitié des faibles et des ignorants parmi nos frères (9 :22) si nous voulons être ses fils, ayant l’honneur de suivre la plus digne, la plus parfaite et la plus tendre des mères !
L’Esprit de la vérité vous annonce ce qui vient